La plénière eau, assainissement, genre et jeunesse tenue le jeudi 24 mars au 9e Forum mondial de l’eau a une fois encore permis aux intervenants de la session animée par Speak Up Africa, de réaffirmer l’importance de l’implication des femmes et des jeunes. Face à une faible représentation des femmes et des jeunes partagée de tous, ils ont tous appelés à changer cette tendance pour accélérer l’atteinte aux ODD. Pour le Coordonnateur national de l’Alliance nationale des jeunes pour la santé, Dame Ndaye, une jeunesse organisée peut contribuer à sensibiliser, au changement de comportement des populations et à la mobilisation des ressources. « La jeunesse est un levier fort pour toucher les cibles les plus concernées », a-t-il soutenu. Autant que les jeunes, les femmes constituent aussi une force motrice pour impulser les changements attendus dans le secteur de l’eau et de l’assainissement. « Nous sommes des leaders en tant que femmes et non des femmes en tant que leaders », a clamé Eva Ruth Waithira de l’Association Panafricaine des Acteurs de l’Assainissement (PASA). Seulement, pour y arriver, il faut de l’avis du Directeur Exécutif de l’Association Africaine de l’Eau, Sylvain Usher, rendre « sexy » le secteur de l’assainissement pour attirer plus de femmes. Et d’ajouter que c’est avec la technologie qu’on y parviendra. « Nous avons l’opportunité d’arrêter la violence et les souffrances des femmes », a-t-il laissé entendre pour inviter les gouvernements et les acteurs dans leur ensemble à des politiques et stratégies inclusives.